Des employés contestent la syndicalisation frauduleuse d’un syndicat après avoir découvert une foule d’illégalités — toutes ignorées par le Conseil canadien des relations industrielles (le CCRI)!
Dans le modèle de syndicalisation obligatoire en deux étapes, les syndicats entrent en scène après avoir soumis un nombre minimum de cartes syndicales signées et seulement s’ils obtiennent une majorité lors d’un vote secret. Dans le système fédéral, le droit de vote des travailleurs a été supprimé par un gouvernement qui s’est plié aux exigences des syndicats, et remplacé par un processus de syndicalisation plus simple, avec vérification des cartes en une seule étape.
Désormais, le syndicat n’est tenu de présenter qu’une simple majorité de cartes signées, accompagnées des frais de 5 dollars requis, pour être admis – SANS VOTE. Le processus de syndicalisation par contrôle des cartes escamote le vote secret. Il est censé inclure certaines garanties et le respect des procédures afin de protéger l’intégrité de ce système de non-vote et donc de protéger la liberté d’association des travailleurs et contrer les tactiques d’intimidation et les comportements frauduleux d’un syndicat.
Dans ce cas-ci, le syndicat du QCCC est accusé, selon les déclarations des employés, d’avoir complètement abusé de la procédure de vérification des cartes en une étape. Le syndicat a contourné diverses exigences légales pour obtenir une majorité de cartes signées afin de pouvoir syndiquer avec succès les travailleurs ferroviaires sous réglementation fédérale. Les organisateurs syndicaux auraient non seulement présenté de fausses cartes, mais auraient également dit aux employés qu’en tant que signataires des cartes, ils n’avaient pas besoin de payer les frais de 5 dollars. Mais la loi exige que les frais soient payés personnellement par un travailleur, ce qui constitue une partie fondamentale du processus.
Un employé à l’essai a été menacé de licenciement par le syndicat s’il ne soutenait pas le syndicat en signant une carte.
Le conseil a été informé par certains employés de ces graves incidents de faute syndicale. L’un d’entre eux a déclaré qu’il pensait que la carte détenue par le conseil avait été falsifiée, et qu’il y en avait d’autres, avant de se faire dire par un membre du conseil qu’il n’avait en réalité que des “remords d’acheteur”.
Le conseil a semblé désintéressé et distant lors des rencontres avec ces employés qui ont non seulement fait de sérieuses allégations mais ont demandé des directives sur la manière de traiter ce que le syndicat avait fait. Il est choquant de constater que le conseil n’a pas pris sur lui de mener une enquête plus approfondie pour étayer les allégations de falsification et de mauvaise conduite et a finalement permis à la corruption du syndicat de former un nouveau groupe de travailleurs syndiqués au niveau fédéral à travers le Canada.
L’ordonnance du conseil qui a remis tous ces employés au syndicat est restée complètement silencieuse sur ce que le conseil a appris de première main des employés. Selon les arguments déposés par les employés, le conseil a blanchi la fraude et l’intimidation pour faire passer une ordonnance de syndicalisation sans audience, sans raisons et sans mentionner les problèmes soulevés par les employés. Où est la démocratie pour les employés?
Ces employés ont trouvé une représentation et méritent d’être entendus – surtout après que leurs préoccupations soient tombées dans les oreilles sourdes du conseil.
LE SYNDICAT RECULE PAR RAPPORT AUX FAUX DÉFIS LÉGAUX – VOTE À 94 % POUR LA RÉVOCATION
Une employée de Tim Hortons du Manitoba a soumis une demande de révocation du syndicat au nom de 28 des 40 employés. Un vote a été tenu, mais l’urne a été scellée à la demande du syndicat. Les lois du Manitoba, scandaleusement favorables au syndicalisme, permettent aux syndicats de voir tous les noms et signatures quand les employés pétitionnent pour une révocation d’accréditation. Mais les employés et employeurs n’ont pas accès aux cartes syndicales quand les syndicats pétitionnent pour syndiquer les employés. Au Manitoba, les syndicats peuvent s’organiser en secret tandis que les employés doivent se débarrasser d’eux en public. Comme si ce n’était pas suffisant, le syndicat peut retarder le comptage des votes en lançant de fausses accusations et en exigeant une Audience et forcer chaque signataire de carte à témoigner sur comment, quand et où chaque demandeur de révocation d’accréditation a signé. Ceci ne peut jamais arriver pour un syndicat. Ces employés se sont battus pour obtenir le comptage des votes contre un syndicat bien financé. Finalement, le syndicat a abandonné quand les employés se sont présentés avec un avocat prêt à aider les employés à témoigner dans le cadre de cette manœuvre frauduleuse de leader pro-syndicat. Merci pour l’appui généreux qui a permis à l’employée de préparer sa cause. Quand les votes ont été comptés, le syndicat a perdu : 94 % contre 6 % (29 contre 2)!
LE SYNDICAT ECHOUE A FAIRE LICENCIER DES EMPLOYES D’IKEA
35 employés d’IKEA ont exercé leur droit de travailler pendant une grève des Teamsters à Richmond en Colombie-Britannique. Les Teamsters les ont poursuivis en justice et les ont expulsés du syndicat. Cela a mené à 17 mois d’intimidation de la part du syndicat et à des tactiques légales à essayer de les faire congédier. En fin de compte la Commission du travail de la Colombie-Britannique a refusé et l’arbitre très en vue, Vince Ready, a ordonné la fin de la grève. Ce faisant, il a déclaré que les 35 employés pouvaient conserver leur emploi et n’auraient jamais à adhérer de nouveau au syndicat. Les employés ont engagé d’énormes frais juridiques pour se protéger.
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LA PIRE COMMISSION DE TRAVAIL DU CANADA INFIRMÉE
Pendant des décennies, de nombreux avocats de partout au Canada ont appelé en privé la Commission du travail fédérale la pire au Canada. En 2013, des employés de la CIBC ont déposé une requête pour se débarrasser du Syndicat des Métallos dans leurs succursales. APRÈS que leur requête ait été déposée, le syndicat a déposé des annulations signées par un très petit nombre de ces employés. Fait incroyable, la Commission a statué que pendant une campagne de syndicalisation, de telles annulations de soutien DOIVENT être déposées AVANT que les syndicats ne demandent à syndicaliser un milieu de travail sans vote. Mais sur une demande de révocation d’accréditation, la Commission a statué ce qu’AUCUNE AUTRE COMMISSION au Canada n’a jamais statué. Des annulations peuvent être déposées par la suite – elles n’ont pas à être déposées avant comme pour une demande d’accréditation. Les employés ont contesté cette décision scandaleuse. En appel, la commission de travail s’est infirmée dans une décision sévère. Les employés sont maintenant libres de syndicat.
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Une autre fraude syndicale pour entrer au Québec sans un vote
Les syndicats emploient toutes sortes de tactiques pour faire signer des cartes syndicales et demander la syndicalisation des employés. C’est reconnu que les syndicats ont même recours aux mensonges pour faire signer des cartes syndicales. Le Tribunal administratif du travail permet certaines de ces tactiques syndicales, mais pas toutes. Au Québec, les syndicats peuvent syndiquer les travailleurs simplement en leur faisant signer une carte d’adhésion – sans vote par scrutin secret géré adéquatement par le Code du travail. Cette loi du Québec augmente la tentation pour les organisateurs syndicaux de tromper les employés. À Grande-Baie, au Québec, les employés de Rio Tinto Alcan combattent les tactiques mensongères de signature de carte d’Unifor. Les employés disent que les organisateurs syndicaux leur ont mentionné que le syndicat obtiendrait la signature de 50 % + 1 des employés et entendait demander par la suite la syndicalisation de TOUS les travailleurs de l’usine. N’ayant obtenu que la majorité des signatures des travailleurs du secteur de l’entretien, le syndicat a fait volte-face pour ne demander que la syndicalisation des travailleurs de ce secteur, les isolant ainsi des autres travailleurs de l’usine. Ce changement d’orientation du syndicat s’est fait sans rencontrer chaque signataire de carte d’adhésion et sans leur demander la permission pour agir de la sorte.
Depuis la construction de l’usine Grande-Baie de Rio Tinto Alcan en 1980, les organisations syndicales en sont à leur troisième tentative de syndicalisation des employés. En 1998, le syndicat n’a pas obtenu la majorité des adhésions requises. En 2003, un comité d’employés de l’usine avait obtenu l’autorisation de tenir un vote au scrutin secret dont le résultat fut le rejet de la syndicalisation. Aujourd’hui, Unifor revient à la charge et, pour s’infiltrer dans l’usine, il demande de ne syndiquer que les employés d’entretien car il n’a pas obtenu la majorité des adhésions des employés de toute l’usine.
Le Code du travail stipule que les employés devraient avoir le libre choix pour joindre un syndicat. Ce choix doit être libre et éclairé par une information juste et pertinente. Le choix des employés a été vicié lorsque que le syndicat a modifié l’unité de négociation qu’il entend représenter sans permission et sans consulter les employés concernés. Un comité d’employés tente actuellement d’intervenir devant le Tribunal administratif du travail pour contester cette façon de faire et d’obtenir la tenue d’un vote secret pour vérifier la volonté des travailleurs du secteur de l’entretien d’avoir ou non un syndicat.
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WDI-6
La loi au Québec permet aux syndicats de n’utiliser que des cartes pour syndiquer les employés sans tenir un vote secret de tous les employés. Les syndicats agissent en secret. Parfois ils obtiennent des cartes signées pour le plus petit nombre d’employés sans dire aux autres employés ce qui se passe. Les employés à qui l’on cache la campagne de syndicalisation sont stupéfaits de découvrir qu’ils sont maintenant syndiqués. Les chartes des droits et libertés du Québec et du Canada garantissent toutes deux le droit d’être syndiqué ou non. Les campagnes d’accréditation avec cartes devraient constituer une violation de la charte. Un groupe de travailleurs syndiqués au Québec de qui un syndicat et la loi québécoise se sont cachés contestent leur syndicalisation forcée qui s’est déroulée en secret.
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